Selon le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), l’espèce a vu son habitat grandement modifié par l’activité humaine des dernières décennies, notamment par des travaux de consolidation des berges et des côtes par enrochement, ce qui a grandement nui au succès reproducteur de l’espèce. En effet, l’espèce dépend de l’érosion afin de renouveler la façade de la falaise, car une nouvelle cavité est créée chaque année et parce qu’elles se tiennent en colonie pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’individus, ça devient difficile de trouver une nouvelle maison.
Ainsi, le projet d’hirondelles de rivage vient répondre à ce fait accablant. Il se traduit par l’implantation d’un nichoir artificiel, recréant les conditions de sol retrouvées en falaise naturelle, afin de donner un petit coup de pouce à ce bel oiseau. Le nichoir en question se trouve sur un terrain du Port de Montréal à la jonction entre Pointe-aux-Trembles et Montréal-Est. Ce type d’ouvrage a déjà vu le jour au Port de Québec et aussi sur un terrain du Port de Montréal à Contrecœur, où la présence d’individus a été confirmée. Un protocole d’inventaire ainsi qu’une fiche de suivi ont été mis sur pied afin de suivre l’utilisation ou l’attrait du nichoir par les hirondelles dans le temps.
Pour en savoir plus sur le projet : https://www.zipjc.org/fr/projets-actuels#hirondelles
Ce projet ets rendu possible grâce à la contribution financière de l'Administration portuaire de Montréal et du Fonds d'action Saint-Laurent (FASL). Le Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent du FASL est financé par le Gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie maritime du Québec, et par des partenaires privés dont les administrations portuaires de Montréal et de Québec.