Le Comité ZIP Jacques-Cartier travaille sur des projets de carcatérisation des herbiers aquatiques, pour l’acquisition et le transfert de connaissances, en plus d’élaborer des plans d’action pour la restauration, la protection et la mise en valeur des habitats aquatiques.
Le but principal de ces travaux est d’acquérir des connaissances sur la biodiversité aquatique dans le secteur du Comité ZIP Jacques-Cartier.
Les données recueillies sur le terrain nous permettent d’avoir un meilleur portrait de la situation actuelle de ces écosystèmes sur notre territoire.
Pourquoi est-il important de connaître l’état des herbiers aquatiques sur notre territoire ?
Les herbiers aquatiques soutiennent plusieurs services écologiques, tels que réguler les flux de nutriments et stabiliser les sédiments. De plus, ils sont des milieux de support pour de nombreuses espèces fauniques. Ces milieux abritent des organismes à la base de la chaîne alimentaire comme les mollusques, les gastéropodes, les crustacés et les insectes. Ainsi, les herbiers aquatiques sont des milieux de support pour les poissons où ils peuvent se reproduire et s’alimenter, ainsi que se protéger contre ses prédateurs.
La région de Montréal représente un bastion industriel en matière de développement du territoire. Les rives du fleuve Saint-Laurent dans ce secteur ont d’ailleurs subi de nombreux remblayages qui ont causé la perte d’habitats pour les populations de poisson dont plusieurs ont un statut de protection. L’artificialisation et l’érosion des berges, ainsi que la faible présence de milieux humides existants ou encore l’augmentation des embarcations à moteurs sont des phénomènes qui impactent les habitats aquatiques. À cela s’ajoutent les effets des changements climatiques et les événements extrêmes qui peuvent créer des inondations ou des sécheresses ou tout autre événement extrême.
Ainsi, force est de constater que le fleuve Saint-Laurent et ses différents écosystèmes évoluent selon des paramètres qui lui sont propres tout en subissant différentes pressions au fil du temps. Cela dit, les habitats aquatiques du fleuve Saint-Laurent dans la grande région de Montréal sont très peu documentés ce qui nuit au développement de projets de conservation ou de restauration, car les connaissances sont insuffisantes.
C’est pourquoi nous nous intéressons à développer ce nouveau type de projets pour l’acquisition et le transfert de connaissances, en plus d’élaborer des plans d’action pour la restauration, la protection et la mise en valeur des habitats aquatiques.
